lundi 4 juin 2007

L'Astrance

Le mercredi 16 mai, nous étions invités dans un des temples de la gastronomie française :L’Astrance. ( 3 étoiles depuis le début de cette année)
Il s’agit d’un restaurant situé dans une petite rue du 16ème arrondissement de Paris. Restaurant de taille modeste (25 à 30 couverts , jamais plus) ce qui nécessite de réserver de 2 à 3 mois à l’avance, mais une fois arrivé le jour tant attendu, la patience est récompensée.
Nous avions le menu « surprise ». Le Chef : Pascal Barbot (qui travaillait auparavant à « l’Arpège » avec Alain Ponsard) mijote donc avec des produits frais des petites portions gourmandes et savoureuses.
Pas d’attente entre les plats grâce à un service attentif sous la responsabilité de Christophe Rohat ( lui aussi ancien de l’ « Arpège »).
Voici à titre indicatifs quelques plats dont mon palais a encore le souvenir…
Petites brioches au beurre d’épice avec fondue de parmesan et citron
Langoustines poêlées au beurre de cacahuètes, à la nage dans un consommé parfumé à la citronnelle et fleurs de bourrache.
Barbue caramélisée avec une pointe de curry sur une feuille de chou fraîche et poivrons.
Thon rouge tiède
Mille feuilles aux champignons de Paris et foie gras cru mariné au verjus avec purée de citron.
Gratin d’agneau fondant sous la dent
Pigeon sur tartine d’abats, asperges, morilles, avec tome de cantal rôtie
Verrine de yaourt parfumé d’amandes de pruneaux, avec écume de melon et mousse de groseilles
Sorbet au piment et à la citronnelle
Ile flottante et fruits rouges
Et les vins !!!
Fabuleuse harmonie de saveurs avec les plats . Quel sommelier !
Il vous laisse le soin de deviner le nectar servi…
Vin de Moselle ( j’avais trouvé le cépage :Riesling, mais pensais à tort que c’était une jeune vendange tardive !)
Coteaux du loir de la Sarthe –vin bio d’Eric Nicolas - ( Michelle penchait pour un Savennières…pas loin quand même ! )( une pensée pour Patrick car les « coteaux du Loir » et le « Jasnieres » sont voisins )
Coteaux du Languedoc ( nous avions trouvé le cépage : grenache ( mais :Chateauneuf du Pape : faux)
Nuit St Georges ( nous étions sûrs en ce qui concerne la région, mais Michelle penchait pour un Ladoix et moi pour un Monthélie…la « souplesse » de ce vin nous faisant penser plus à une Côtes de Beaune, qu’à une Côtes de nuit !
Jurançon ( trouvé)
Voilà ce fût un moment mémorable…
Arrivés à 12,30h , Sortis à 16h dans une bienheureuse béatitude…
Merci beaucoup à ceux qui nous ont invités à cette symphonie de saveurs délicates et de goûts inhabituels… (malgré leurs recommandations de prendre un taxi, nous sommes rentrés « pédibus cum jambis » ce qui nous a fait beaucoup de bien !), par cette belle fin d’après midi de printemps parisien.

Michel

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Si je comprends bien, avec le "menu surprise", vous avez carrement "acheté" toute la carte des vins!
Bravo

Anonyme a dit…

Merci de ces aimables pensées sarthoises. Je vous reconnais bien là. Mets, près tous ces mais (et réciproquement) n'étiez-vous pas trop las ? Enfin, rien que le descriptif est alléchant. Espérons que notre Cordon Bleu sache reproduire cette "succulence attitude "